Heroes


Cet employé de bureau japonais est ma nouvelle idole. Il n'a l'air de rien comme ça, mais c'est un des super-héros de la série télévisée Heroes, l'une des plus belles suprises de cette année télévisuelles. Ca faisait quelques temps que Patrice Larcenet insistait pour que je regarde cette série, j'ai compris pourquoi il était si enthousiaste : Heroes est devenu ma nouvelle coqueluche dès le pilote. J'imagine que je suis à la traine, comme d'hab, et que vous connaissez déjà tous et toutes la série.

Le pitch ? De nos jours, à travers le monde (enfin, surtout aux USA, faut pas déconner) des gens découvrent qu'ils ont des capacités surhumaines. Un nerd japonais capable de jouer avec le temps et l'espace. Un candidat au Congrès qui vole. Un peintre qui barbouille des visions du futur sur ses toiles. Une cheerleader qui se régénère à volonté. Un flic en uniforme qui lit dans les pensées... Tout ce petit monde est lié par de multiples intrigues croisées qui provoquent leur rencontre et les forcent à changer de vie et à accepter leur vie de super. Toutefois, ce n'est pas du SH en cape et en collant : les protagonistes restent pour le moment très sobres et ne cherchent pas à monter une league de justice pour casser la gueule à des super-vilains (même si des méchants sont bien évidemment de la partie).

Les ingrédients ont l'air 1000 fois déjà-vus et c'est vrai : ce n'est pas nouveau comme concept. Toutefois, la mise en scène est ingénieuse, les scénarios sont très bons et le metaplot est solide (les héros doivent empêcher New York d'être rasé par une explosion très puissante tout en essayant de comprendre pourquoi ils sont supers et ce que veulent les méchants mystérieux qui leur collent aux basques). On est loin de la mièvrerie de Smallville et de la déception des révélations des 4400. La série est tour à tour rigolote (avec les aventures de mon japonais favori qui devient un héros en lisant un comics qui raconte sa vie), politicarde (le candidat sénateur n'est pas mal dans le genre sans scrupule), vaguement x-menesque (avec les théories de l'évolution du docteur indien), décalée (la cheerleader qui rêve d'être normale et qui vit des expériences traumatisantes avec son corps (comme se réveiller pendant sa propre autopsie)) et paranoïaque (une fille qui bosse dans l'érotisme sur Internet qui perd la tête). Les personnages sont nombreux, mais au lieu de tourner en rond comme Lost, Heroes avance à chaque épisode en faisant progresser le metaplot. Allez, une photo de la cheerleader pour faire plaisir à notre lectorat masculin.


Allez, mon dernier argument : une photo de la stripteaseuse qui a des problèmes de personnalités doubles.


Commentaires

  1. C'est marrant, je viens de voir les deux 1ers épisodes hier, mais je n'avais pas été convaincu : personnages trop stéréotypés, histoire trop proche des X-Men et d'Aberrant. Mais si tu me dis que ça vaut la peine d'être poursuivi, je veux bien essayer de persuader ma moitié d'en regarder encore une paire. :)

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  2. Hum, non, si tu me dis que les 2 premiers ne t'ont pas convaincu, je ne pense pas que la suite de la série te plaira plus. Moi, je regarde les épisodes en cachette, comme on feuillette un vieux X-Men aux chiottes pour ne pas donner l'impression quà 30 ans on aime toujours voir Wolverine sortir ses griffes d'adamamtium.

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  3. Ben en fait je viens de mater le 4e et le 5e épisode de la série, et je trouve que ça gagne en intérêt. Même Carine a trouvé que c'était bien ficelé, une fois que l'agacement suscité par certains personnages trop lisses était dépassé. Je pense regarder la suite, je suis intrigué, maintenant.

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  4. J'en suis à l'épisode 18 pour ma part. Il y a encore de la place pour des surprises, des contre-pieds et je suis surpris de voir que la série conserve son énergie tout du long.

    Et Hiro est toujours aussi fabuleux de geekitude maladroite.

    Par contre, une seconde saison est annoncée, je me demande bien comment ils vont remonter une intrigue béton avec les survivants de la première saison.

    Tu verras, certains personnages un peu trop lisses finissent par prendre du relief à mesure que l'intrigue avance. Le personnage le plus détestable à mes yeux est le professeur indien qui tient un discours scientifique indigne d'un épisode des X-men.

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