The Gatewatch


The Gatewatch est un livre de fantasy de l'écrivain canadien Joshua Gillingham qui se déroule dans un univers inspiré des contes et légendes nordiques où trois jeunes héros humains (Torin, Bryn et Grimsa) s'en vont rejoindre la Gatewatch, une unité militaire qui a la responsabilité de repousser les invasions de trolls qui menacent leur contrée. Là-bas, ils espèrent récolter de la gloire à foison en devenant des tueurs de trolls. Hélas pour eux, avant même de pouvoir prendre position dans cette garde héroïque, ils vont être entraînés dans une série de péripéties tumultueuses remplies d'aventures, de combat et d'énigmes qui vont leur faire rencontrer des trolls, évidemment, mais aussi des nains doucereux capables de créer des objets magiques extraordinaires. Et oui, tout finira par une grosse bataille, évidemment.

J'ai retrouvé dans ce livre une ambiance très proche du Hobbit de Tolkien : des enjeux simples, des références à la culture scandinave et un certain amour de la chose légendaire. Les héros sont très positifs, leur amitié est mise de l'avant, ils sont volontaires pour aller rejoindre la Gatewatch... C'est charmant. Évidemment, quand les héros affrontent les trolls dans un concours d'énigmes, on sent bien que l'auteur a été biberonné avec du Tolkien. C'est de la fantasy très classique dans le fond et sur la forme, mais les inspirations nordiques permettent de se jouer de certains clichés du genre. Ainsi les nains ne sont pas ceux de de la Terre du Milieu : ils sont espiègles.

L'autre chose que je trouve extraordinaire, c'est que la couverture du livre est en parfaite adéquation avec l'atmosphère du récit. Elle est l'oeuvre d'Helena Rosova, une artiste bourrée de talent qui vous plonge dans cette ambiance cozy dès que vous découvrez le livre en librairie.

Les relations amicales mais empruntes de vantardise des héros m'ont beaucoup fait penser au jeu de rôles Agôn où l'on incarne des héros grecs qui sont en permanence en compétition amicale. C'est la même chose dans The Gatewatch : les protagonistes veulent constamment être le premier à tuer un troll ou bien le plus gros buveur de bière. Ça sonne comme une table de JdR où les joueuses veulent absolument être les meilleures dès que le MJ invente une péripétie.

Bref, The Gatewatch est remplie de bonnes intentions et déborde de passion pour la chose norse. Et bonne nouvelle : il existe une suite à ce premier roman, intitulée The Everspring.



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