The Tindalos Cycle



Le titre de ce gros recueil de Robert M. Price est trompeur. Même si les chiens de Tindalos jouent les premiers rôles dans un grand nombre de nouvelles, il s’agit d’un hommage beaucoup plus général à leur créateur, Frank Belknap Long.

Pour ceux qui connaîtraient mal la galaxie lovecraftienne, Long a été l’ami de Lovecraft et l’a beaucoup fréquenté lors de sa période new-yorkaise. Après une longue carrière d’auteur multigenres et de scénariste de BD, Long a connu une interminable vieillesse – il est mort nonagénaire dans les années 1990 – au cours de laquelle il a passé énormément de temps à répéter en boucle des anecdotes sur son célèbre ami, mort depuis un bon demi-siècle.

 

Avec ses 360 pages grand format et un corps de caractères relativement petit, The Tindalos Cycle bénéficie d’un sommaire particulièrement étoffé : 27 textes, allant de quelques poèmes très courts à des novellas d’une cinquantaine de pages chacune. Comme assez souvent chez Price, l’ensemble est bizarrement inégal, le sommaire alternant entre la reprise de classiques, la découverte d’authentiques raretés, et l’exhumation de produits du fanzinat des années 70 ou 80.

 

• The Maker of Moons, de Robert W. Chambers, est précédée d’une salve d’appréciations élogieuses de Price qui, sur la foi de coïncidences onomastiques, y voit la matrice de plein de choses qui atterriront dans le mythe de Cthulhu une génération plus tard. Je suis poliment sceptique. Les entités canines qui justifient son inclusion ici, les terribles chiens de Yeth, ressemblent à des spectres assez classiques : des chiens sans tête formés à partir de l’âme d’enfants morts. Cela dit, on ne les voit jamais. Nous sommes avertis de leur existence, et ils passent peut-être près du narrateur à un moment donné, et c’est tout. Si l’on oublie les canidés surnaturels, c’est une histoire d’espionnage, de péril jaune et de faiseurs d’or, rédigée dans un style très Belle époque. Elle se consomme agréablement, mais n’a vraiment qu’un rapport lointain avec notre sujet.

 

• The Death of Halpin Frayser, d’Ambrose Bierce, est une histoire de fantôme sans l’ombre d’un chien, normal ou anormal. Que fait-elle là, alors ? Eh bien, son infortuné héros se prénomme « Halpin » comme la victime des Chiens de Tindalos. Par ailleurs, un « Hali » est mentionné en une occasion, dans un contexte qui ne permet pas de savoir si c’est un individu ou un lieu. Avec ça, calculez l’âge du maître-chien… Si on la considère en tant que telle, Bierce oscille entre les formules percutantes de l’écriture journalistique et le style plus fleuri d’un auteur d’horreur de la fin du XIXe siècle. Je le préfère quand il décrit le héros comme « le mouton noir de la famille, dont tout le monde soupçonnait qu’il allait se mettre à bêler en vers » que quand il empile les relatives chevillées à coups de points-virgules, mais c’est une question de goût.

 

Si vous trouvez qu’à ce stade, la pêche est maigre, vous n’avez pas tort, mais rassurez-vous, on entre dans le substantiel.

 

• The Space-Eaters, de F.B. Long, met en scène un narrateur, « Frank », qui est l’ami d’un écrivain prénommé « Howard ». Matérialiste athée, Howard fait d’immenses efforts pour décrire des couleurs qui n’existent pas et des formes impossibles à conceptualiser… bref, c’est Lovecraft, dépeint presque au naturel. Les échanges entre les deux personnages composent une sorte de manifeste esthétique du Lovecraft de la fin des années 1920. Bien sûr, l’histoire inflige à Howard une leçon d’indicible. Selon Price, cette histoire de 1928 est la première où Lovecraft meurt sous la plume d’un ami écrivain. Je le rejoins pour dire que c’est aussi la meilleure – et une excellente histoire par elle-même, sans doute le plus réussi des trois grands récits lovecraftiens de Long. Les lecteurs français ont eu l’occasion de découvrir Les mangeuses d’espace dans Légendes du mythe de Cthulhu, un recueil disponible plus ou moins sans interruption depuis les années 1970. Je l’ai toujours trouvée meilleure que Les Chiens de Tindalos, en dépit de son curieux arrière-plan… disons « chrétien » pour aller vite.

 

• The Hounds of Tindalos, de F.B. Long est beaucoup plus courte que The Space-Eaters et bizarrement moins percutante. Son héros-victime, Halpin Chalmers, est un occultiste sans beaucoup de profondeur, et même quand j’avais douze ans, la lecture de ses dernières paroles m’avait fait tiquer. Qui prend le temps d’écrire « ahhhh ! » alors qu’il est dévoré vivant ? Mais bon, le temps a passé et son verdict est sans appel : les mangeuses d’espace sont restées sans postérité, alors plein de gens sont fascinés par les chiens de Tindalos, pour le meilleur ou pour le pire, comme on va le voir dans le reste de ce recueil.

 

• The Letters of Halpin Chalmers, de Peter Cannon, nous raconte la triste histoire de Frank Castairs, l’ami de Chalmers et le narrateur de The Hounds of Tindalos. Castairs est resté prisonnier de son amitié avec Chalmers, comme Long de ses liens avec Lovecraft. Après le décès de Castairs, un collectionneur entreprend de récupérer sa correspondance avec Chalmers, mais il va tomber sur un bec… Cette très courte histoire vaguement policière, sans une miette de surnaturel, se lit agréablement. Elle est à ranger dans la boîte « hommage à Long » plus qu’à ses créations.

 

• The Death of Halpin Chalmers, de Perry M. Grayson, rebondit sur la précédente. Cette fois, le narrateur cherche à comprendre ce qui s’est passé lors de la fatale soirée de 1928 où Chalmers a été tué, mais il arrive presque soixante-dix ans après les faits. Comme de juste, il n’y comprend strictement rien, contrairement au lecteur qui sait à qui s’en tenir et voit les cadavres s’empiler en souriant. Elle a beau être plus ambitieuse que la nouvelle précédente, elle reste mineure.

 

• The Madness out of Time, de Lin Carter, est un conte arabe rédigé par Abdul Alazred en personne, qui nous raconte une anecdote du bon vieux temps où il squattait une tombe maudite. J’ai trouvé que c’était beaucoup d’exotisme, de « thee » et de « thou » pour pas grand-chose : après quelques pages, on arrive à une chute basée sur un jeu de mots laid. Mais bon, si les deux histoires précédentes vous ont laissées sur votre faim, cette fois, il y a bel et bien des chiens de Tindalos.

 

• The Hound of the Partridgevilles, de Peter Cannon, est un pastiche sherlocthulhien, ou le contraire, avec une dose d’humour à froid pour faire le liant. J’ai souri, sans plus, mais après Lin Carter, j’en avais besoin.

 

• Through Outrageous Angles, de David C. Kopaska-Merkel et Ronald McDowell, repose sur une idée étrange : écrire un chapitre supplémentaire de The Trail of Cthulhu avec des chiens de Tindalos. Pour les non-initiés, The Trail of Cthulhu est l’illisible roman d’August Derleth à la fin duquel les humains balancent une bombe atomique sur Cthulhu. Des universitaires de l’Université Miskatonic entreprennent donc de piéger un chien de Tindalos pour examiner la « matière » dont il est composé. Là où nos deux auteurs s’éloignent de Derleth, c’est que l’affaire tourne mal… Ce n’est pas que ce soit mal fichu, c’est juste que ça ne m’a pas intéressé.

 

• Firebrands of Torment, de Michael Cisco, repart des Chiens de Tindalos, démonte la nouvelle de Long et la reconstruit pour lui faire dire tout autre chose, Castairs étant un témoin naïf et Chalmers un manipulateur dépourvu de scrupules. Ce petit jeu d’érudition sympathique est rendu plus digeste par la présence de l’histoire d’origine dans le même recueil, qui permet de faire une lecture comparée. Firebrands of Tormentn’est pas un chef-d’œuvre, mais comme jeu textuel, elle est sympathique.

 

• The Shore of Madness, d’Ann K. Schwader, est un court poème qui essaye de capturer l’essence des Chiens en quatorze vers. Je laisse les amateurs de poésie décider du succès de l’entreprise.

 

• Gateway to Forever, de F.B. Long est une surprise : une deuxième histoire de Long consacrée aux chiens de Tindalos. Malheureusement, elle a beau avoir été écrite à une époque où Long avait beaucoup de métier, elle fonctionne plutôt moins bien que la première. Il lui manque son côté frénétique, et même Robert M. Price, dans sa présentation, trouve qu’elle traîne un peu en longueur. Notez que par rapport à ce qui nous guette à la page suivante, cette histoire mineure est du niveau de Crime et ChâtimentAu moins.

 

• The Gift of Lycanthropy, de F.B. Long,

• The War Among the Gods, d’Adrian Cole, et

• The Ways of Chaos, de Ramsey Campbell, forment une unité, je n’ose pas écrire “une histoire”. Il s’agit de trois chapitres extraits d’un round-robin beaucoup plus copieux, datant des années 1970, auquel ont également participé des pointures comme Michael Moorcock ou A. E. Van Vogt. Si vous ne connaissez pas le principe du round-robin, il est très simple : l’auteur A rédige un texte, le passe à l’auteur B qui écrit la suite et passe à C, et ainsi de suite jusqu’à ce qu’il n’y ait plus d’auteurs disponibles. Ce spécimen s’appelle Ghor, Kin-Slayer, et part d’une nouvelle inachevée de Robert Howard.

 

Price nous en inflige trois chapitres consécutifs, piochés dans la seconde moitié de ce qui, sous sa forme finale, devait être un petit roman.

 

Dans The Gift of Lycantropy, notre héros, déjà gratifié d’un bras artificiel lance-projectiles et d’une épée magique, apprend à déchaîner son loup-garou intérieur. Son formateur, un sorcier, en profite pour lui faire un cours de cosmogonie où il est question des Grands Anciens. C’est bavard, et même les quelques pages d’ultraviolence à la fin ne dissipent pas tout à fait cette impression de se faire, comment dire ?, poliment chier, voilà.

 

Déjà pas folichonne, notre situation empire dans The War Among the Gods. J’espère qu’il existe un enfer pour les Adrian Cole de ce monde. Oubliez tout ce que Long vient de vous expliquer sur les Grands Anciens. En réalité, ce qui compte, c’est la Loi et la Chaos, et d’ailleurs, notre loup-garou est, comme Conan et « ce sorcier albinos », un avatar du Champion éternel. Et pour commencer dans son nouveau job, il va devoir poutrer une armée du Chaos composée de mutants et de morts-vivants qui semblent s’être évadés d’une table de Warhammer. Heureusement, il ne sera pas seul pour cela : une meute de chiens de Tindalos se bat à ses côtés, car notre héros sait instinctivement les attirer avec son urine.

 

Dans The Ways of Chaos, Ramsey Campbell essaye de se dépêtrer de tout ce bordel et ne s’en tire pas trop mal, finissant par un cliffhanger bien classique : le sorcier maléfique s’échappe avec la bien-aimée du héros. Je ne sais pas s’il a réussi à la retrouver dans les quatre ou cinq chapitres suivants, et entre nous, je m’en fiche, je suis juste content que ça soit fini.

 

• Juggernaut, de C.J. Henderson, appartient à une série sur un détective occulte nommé Teddy London. Retenez bien ce nom et restez à l’écart de tout ce qui le concerne. Et donc, l’un des membres de l’équipe de M. London a regardé dans une gemme maudite[1]. Bien entendu, un chien de Tindalos rôdait à l’intérieur. Notre détective a donc une nouvelle mission : tenter de sauver son pote. Vous trouvez que c’est raisonnable ? Jusque-là, oui. Sauf que… les chiens des Tindalos de M. Henderson parlent, portent des noms comme Bélial et se comportent comme de braves vieux démons bien classiques[2]. Quant à Teddy London, le lecteur découvre au fur et à mesure de l’histoire que c’est un surhomme doté de pouvoirs comme la téléportation, le voyage temporel et l’absorption simultanée de la force vitale de millions de gens. L’affrontement qui s’ensuit est presque gênant à lire, tellement il est adolescent. Et vous vous en doutez, à la fin, c’est le gentil qui gagne. Bon, New York et quelques autres lieux ont été ravagés, les morts se comptent par dizaines de milliers, mais on s’en fiche, les chiens ont pris leur raclée… et le pote du héros est sauvé.

 

À partir d’ici, nous quittons provisoirement le territoire des chiens de Tindalos pour pénétrer dans le domaine de la troisième création cthulhienne majeure de F.B. Long : Chaugnar Faugn, le dieu-éléphant de Tsang.

 

• Scarlet Obeisance, de Joseph S. Pulver Sr, tente de créer une liturgie au Grand Ancien. Comme elle se présente sous forme de poème, je passe.

 

• The Horror from the Hill, de F.B. Long, est une novella qui raconte tout ce qu’il y a à savoir sur Chaugnar Faugn. Long y met les petits plats dans les grands, avec un explorateur maudit, des morts mystérieuses, un occultiste qui est également un savant génial, une tentative de rationalisation scientifique sur la manière de tuer les Grands Anciens… Je ne suis pas sûr de l’avoir lue en entier avant The Tindalos Cycle, mais ce n’est pas grave, je la connaissais déjà grâce à son excellente adaptation rôliste (La Malédiction de Chaugnar Faugn, dans l’antique et vénérable Malédiction des chthoniens). Il manque toutefois un élément important à cette adaptation rôliste : le scénario laisse de côté toute la section centrale de The Horror from the Hills. Il s’agit du fameux « rêve romain » de Lovecraft, qui se détache nettement de la narration assez plate de Long. Sinon, j’ai découvert une paire de trucs : les Tcho-tchos sont une invention d’August Derleth et se sont greffés au mythe de Chaugnar bien plus tard, et l’effroyable plateau de Tsang est situé quelque part au Tibet plutôt qu’au Laos… comme quoi, on devrait toujours revenir aux textes avant d’écrire des scénarios.

 

• Pompelo’s Doom et

• Confession of the White Acolyte, d’Ann K. Schwader, sont des variations poétiques sur The Horror From the Hills.

 

• When Chaugnar Wakes, de F.B. Long, est une « prequel » poétique à The Horror From the Hills.

 

• The Elephant God of Leng, de Robert M. Price, nous emmène en Asie centrale dans les années 1990, sur les pas d’un documentariste qui se prépare de gros ennuis. Price la présente modestement comme une « remise au goût du jour » de The Horror from the Hills. Sans être bouleversante, elle est plus originale, et amusante, que ne le laisse entendre son auteur.

 

• Death is an Elephant, de Robert Bloch, est une surprise. Je pensais avoir lu toutes les histoires cthulhiennes de Bloch, et voilà que Price en déterre une nouvelle. Parue sous le seul nom de son coauteur, un certain Nathan Hindin, elle est apparemment passée sous les radars pendant des décennies. Cette histoire d’éléphant sacré lâché dans un cirque me fait plus penser à Dumbo qu’à Cthulhu, mais elle fonctionne et elle contient bel et bien le marqueur cthulhien qui va bien, en l’occurrence les mots « Chaugnar Faugn ». On y croise aussi un rajah couard, des trapézistes, une prêtresse maléfique et sexy, un clown et quelques autres ingrédients qui composent un plat sympathique et digeste, mais pas mémorable.

 

• The Dweller in the Pot by Frank Chimelsweep Short, de Robert M. Price, parodie les souvenirs de F.B. Long sur la période new-yorkaise de Lovecraft. Cette historiette est amusante et assez courte pour que le gag ne traîne pas trop en longueur. Elle est également garantie sans chiens démoniaques et sans dieu-éléphant.

 

• But it’s a Long, Dark Road, de Joseph S. Pulver, Sr, nous parle, dans un patois bien épais qui est peut-être celui de la Nouvelle-Orléans, des conséquences qui guettent ceux qui vendent leur âme au diable pour devenir musiciens. Il y est question en passant de « da Tinlow », autrement dit des chiens de Tindalos, mais entre nous, des démons normaux auraient aussi bien fait l’affaire.

 

• Nyarlatophis, A Fable of Ancient Egypt, de Stanley S. Sargent, est une novella d’une cinquantaine de pages dont le titre dit à peu près tout : elle est située en Égypte dans l’Antiquité, et il y est question d’un certain Nyarlathophis[3]. C’est donc le récit d’une tentative de Nyarla-pas-hotep pour s’emparer du royaume et de son inévitable échec final, vu que s’il avait réussi, l’humanité aurait cessé d’exister il y a quatre mille ans. La documentation très solide mérite un grand coup de chapeau, et l’histoire est plutôt agréable à lire. En revanche, j’attribue un pouce baissé au choix du narrateur, un vizir qui a tendance à raisonner comme vous et moi plutôt que comme un type vivant il y a quarante siècles. La même histoire aurait sans doute mieux fonctionné sous forme de conte ou de récit folklorique, plutôt que comme un témoignage à la première personne… Ah, et si vous vous demandez ce qu’elle fait dans ce recueil, sachez que l’ami Nyarly utilise d’« abominables chiens de Thindahloos » – mais l’histoire n’est pas centrée sur eux, loin de là.

 

• Mind-Pilot, de William Laughlin, est une reprise SF des Chiens de Tindalos. Nous sommes à la fin du XXIesiècle, la mode est à l’exploration psychique, et un psychonaute fait un très mauvais trip qui va lui valoir de gros ennuis. Elle est agréable à lire, et contient un calligramme, un truc qu’on ne voit pas tous les jours en littérature fantastique. À part ça, elle n’est pas mémorable…

 

En définitive, que penser de cette énorme masse de texte ? Vous trouverez dans ce recueil les trois classiques qui garantissent à F.B. Long une place dans le panthéon des auteurs chtulhiens : The Houds of TindalosThe Horror from the Hills et surtout The Space-Eaters. Le reste de la sélection de Robert M. Price est éclectique, une manière polie de dire qu’on y trouve à boire et à manger. Côté chiens de Tindalos, Firebrands of Torment et Mind-pilot sont sympathiques. Nyarlathophis est une vraie réussite, même si les chiens n’y jouent qu’un rôle très mineur. The Elephant God of Leng et Death is an Elephant sont des variations plaisantes sur Chaugnar Faugn. Les nouvelles de Chambers et Bierce sont de qualité, même si elles n’ont pas grand rapport avec le sujet. Le reste est un peu plus oubliable voire, dans le cas du round-robin, à oublier. D’ailleurs, si quelqu’un a un efface-mémoire à me proposer, je prends.


 

Un recueil paru chez Hippocampus Press, disponible entre autres sur Amazon pour une vingtaine d'euros.



[1] Fournie par un certain Harvey Walters, ce qui montre que notre auteur est rôliste.

[2] Ce qui n’est pas totalement idiot quand on se souvient de la cosmogonie des Chiens, sauf que coller des noms de démons babyloniens ou phéniciens à des entités aussi vieilles que le temps tombe singulièrement à côté.

[3] Au cas où vous vous poseriez la question, l’auteur nous informe presque tout de suite que « ophis » et « hotep » sont deux formes du même terme égyptien.

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