Mais que m'arrive-t-il ? Je deviens fan des productions de la BBC. Mon corps change, mes goûts évoluent, c'est horrible. Un jour je vais me mettre à regarder Coronation Street sans m'en rendre compte.
Life on Mars raconte la vie de Sam Tyler, un flic de Manchester. Au cours d'une enquête, il a un gros accident de la route. Au moment de l'impact, son Ipod diffuse justement Life on Mars, la chanson de David Bowie. Une chanson de 1973, au passage. Quand il se réveille de l'accident, la même chanson est diffusée dans le radio-cassette de sa voiture. Il se nomme toujours Same Tyler, il est toujours flic à Manchester, mais il est en 1973. Et là, le cauchemar commence...
Forcément, le flic politiquement correct de 2007 a du mal à cohabiter avec ses collègues de 1973 qui ont des habitudes de travail très, très éloignées des standards de la police actuelle. Ils fûment en permanence, se saoulent au pub tous les soirs, sont sexistes, ont des affiches pornographiques sur leur casier, tabassent les suspects, n'y connaissent rien aux techniques scientifiques... Sam Tyler doit apprendre à faire avec les moyens du bord pour résoudre les enquêtes. Mais surtout, Sam comprend très vite qu'il est dans le coma et que tout ceci n'est qu'un rêve amélioré. Il est amené à croiser ses propres parents, et en 1973, il est censé avoir 4 ans. Sa sortie du coma est-elle conditionnée par les réussites de ses enquêtes ?
La plongée dans le Manchester des années 70 est saisissante. Les décors, les voitures, la mode, les coupes de cheveux... tout participe à l'immersion. On a l'impression parfois de se retrouver devant une version britanique de Starsky et Hutch. Les collègues de Sam Tyler sont délicieux de bêtise, en particulier son chef direct Gene Hunt qui sous des dehors d'alcoolique violent cache en fait une âme de butor ivrogne. Un petit exemple de sa légendaire subtilité :
Gene Hunt : This is my city. And it will be a safe place for my wife and my mum to walk around in. Is that understood?
Detectives: Yes, guv.
Gene Hunt : [Sternly] Right. Find out who the dead woman was, find out who killed her. Do it now.
[He checks his watch] Hold up, hold up. Do it tomorrow morning, first thing.
[Brightly] Beer o'clock, gentlemen.
Life on Mars raconte la vie de Sam Tyler, un flic de Manchester. Au cours d'une enquête, il a un gros accident de la route. Au moment de l'impact, son Ipod diffuse justement Life on Mars, la chanson de David Bowie. Une chanson de 1973, au passage. Quand il se réveille de l'accident, la même chanson est diffusée dans le radio-cassette de sa voiture. Il se nomme toujours Same Tyler, il est toujours flic à Manchester, mais il est en 1973. Et là, le cauchemar commence...
Forcément, le flic politiquement correct de 2007 a du mal à cohabiter avec ses collègues de 1973 qui ont des habitudes de travail très, très éloignées des standards de la police actuelle. Ils fûment en permanence, se saoulent au pub tous les soirs, sont sexistes, ont des affiches pornographiques sur leur casier, tabassent les suspects, n'y connaissent rien aux techniques scientifiques... Sam Tyler doit apprendre à faire avec les moyens du bord pour résoudre les enquêtes. Mais surtout, Sam comprend très vite qu'il est dans le coma et que tout ceci n'est qu'un rêve amélioré. Il est amené à croiser ses propres parents, et en 1973, il est censé avoir 4 ans. Sa sortie du coma est-elle conditionnée par les réussites de ses enquêtes ?
La plongée dans le Manchester des années 70 est saisissante. Les décors, les voitures, la mode, les coupes de cheveux... tout participe à l'immersion. On a l'impression parfois de se retrouver devant une version britanique de Starsky et Hutch. Les collègues de Sam Tyler sont délicieux de bêtise, en particulier son chef direct Gene Hunt qui sous des dehors d'alcoolique violent cache en fait une âme de butor ivrogne. Un petit exemple de sa légendaire subtilité :
Gene Hunt : This is my city. And it will be a safe place for my wife and my mum to walk around in. Is that understood?
Detectives: Yes, guv.
Gene Hunt : [Sternly] Right. Find out who the dead woman was, find out who killed her. Do it now.
[He checks his watch] Hold up, hold up. Do it tomorrow morning, first thing.
[Brightly] Beer o'clock, gentlemen.
Il y a des moments où l'argot des 70's et la prononciation à la Manchester rendent la série un poil difficile à comprendre, mais cette difficulté linguistique participe au plaisir d'avoir l'impression de se retrouver sur une autre planète.
La version britanique n'a que 2 saisons, ce qui permet d'éviter la dilution du principe sur 17 saisons interminables. Par contre, un remake américain est en court de tournage.
Hey hey, Life on Mars :D Excellent choix. La suite ou spinn off, c'est dur de définir, Ashes to Ashes, est à mon humble avis aussi intéressante...
RépondreSupprimerEt la BBC fait de très bonnes séries :) Je suis devenue une accro de Doctor Who, alors....
Rha... Caca beurk cette série !
RépondreSupprimerUne trame mythologique inexistante et une plongée dans le passé tellement légère et survolée que l'ensemble n'est pas digne d'interêt. Code Quantum, 10 ans auparavant, faisait déjà beaucoup mieux à chaque épisode sur la totalité des points.
"Vous laisser avec Philippe" ?... Je viens de mettre un petit widget avec mes suggestions de lectures tirés de flux RSS, faudra vous contenter de ça ! Moi aussi j'ai une vie après le blog. ;)
RépondreSupprimerMais comme vous êtes gentils, je inis ma petite 50ne de pages de Scott Lynch, et je vous en fais un billet !