Encore une série ?
Oui.
Encore une série policière ?
Oui.
Encore une série policière qui se déroule à Los Angeles ?
Oui, oui et oui.
Life propose toutefois un twist original par rapport à ses nombreux concurrents. Charlie Crews est un flic du LAPD. Un jour, il est accusé de plusieurs homicides et file tout droit en prison sans passer par la case Départ. Son coéquipier le lâche, sa femme divorce, tout le monde lui tourne le dos. Il n'y a qu'une avocate qui s'accroche et qui, au bout de 12 ans d'incarcération pour Crews, démontre que les preuves ne tenaient pas debout. Charlie Crews est libéré avec plusieurs millions de dollars de dédomagement en prime. Mais au lieu d'en profiter pour se refaire une nouvelle vie, Charlie demande à réintégrer le LAPD. Et c'est de l'intérieur qu'il va tenter de découvrir qui mène la conspiration qui a tenté de lui faire porter le chapeau pour ces meurtres.
Quand Charlie reprend du service, tout L.A. le connait. Il a fait la une des journeaux, le public le reconnait, ses collègues flics ont tous un avis sur son cas... Sa hiérarchie, qui souhaite le virer le plus vite possible car il est génant, lui adjoint une collègue mignone mais alcoolique. Tandis qu'à deux ils résolvent une enquête classique par épisode, Charlie mène en solo sa propre enquête en fil rouge pour savoir qui est responsable de ses 12 ans de prison. Et on comprend vite que tout son petit entourrage est mélé de près ou de loin à ce merdier.
Charlie est donc riche et en profite. Sa fortune est gérée par un escroc qu'il a rencontré en prison et qui est une sorte d'élément comique dans la série. Il y a aussi la belle avocate qui lui a sauvé la mise en le sortant de prison, l'ex-coéquipier un peu trouble, son ex-femme qu'il embarasse dès qu'il peut... Charlie est étrange. Il est obsédé par les fruits frais et les cassettes de développement personnel et 12 ans à l'ombre l'on rendu un peu déconnecté des réalités technologiques de notre modernité (encore que, il se rattrape vite dans ce domaine). Damian Lewis (que l'on a déjà vu dans Band of Brothers) campe un flic très décalé. Ce n'est pas un salopard revenchard, c'est au contraire un monstre de calme dont on se demande en permanence comment il fait pour ne pas se venger sauvagement sur les proches qui l'ont trahi. Il a un regard et un sourire particulièrement dérangeant. Il ne parle pas beaucoup de son expérience en prison, mais on se doute que ça n'a pas été une partie de plaisir pour un flic. Il n'a pas besoin d'être explicite, sa façade en dit trop.
Les épisodes sont entrecoupés de témoignages des proches de l'affaire et de Charlie qui permettent d'avoir un certain éclairage sur le cas Crews. Les 11 premiers épisodes de la première saison ont été diffusés, avec une résolution partielle de l'intrigue, juste de quoi faire avancer le metaplot et donner envie de voir la suite à la rentrée prochaine. Je ne vois pas comment faire tenir debout cette histoire sur 5 saisons, mais cette première saison me convient parfaitement dans le genre cops show qui pullulent.
Quand Charlie reprend du service, tout L.A. le connait. Il a fait la une des journeaux, le public le reconnait, ses collègues flics ont tous un avis sur son cas... Sa hiérarchie, qui souhaite le virer le plus vite possible car il est génant, lui adjoint une collègue mignone mais alcoolique. Tandis qu'à deux ils résolvent une enquête classique par épisode, Charlie mène en solo sa propre enquête en fil rouge pour savoir qui est responsable de ses 12 ans de prison. Et on comprend vite que tout son petit entourrage est mélé de près ou de loin à ce merdier.
Charlie est donc riche et en profite. Sa fortune est gérée par un escroc qu'il a rencontré en prison et qui est une sorte d'élément comique dans la série. Il y a aussi la belle avocate qui lui a sauvé la mise en le sortant de prison, l'ex-coéquipier un peu trouble, son ex-femme qu'il embarasse dès qu'il peut... Charlie est étrange. Il est obsédé par les fruits frais et les cassettes de développement personnel et 12 ans à l'ombre l'on rendu un peu déconnecté des réalités technologiques de notre modernité (encore que, il se rattrape vite dans ce domaine). Damian Lewis (que l'on a déjà vu dans Band of Brothers) campe un flic très décalé. Ce n'est pas un salopard revenchard, c'est au contraire un monstre de calme dont on se demande en permanence comment il fait pour ne pas se venger sauvagement sur les proches qui l'ont trahi. Il a un regard et un sourire particulièrement dérangeant. Il ne parle pas beaucoup de son expérience en prison, mais on se doute que ça n'a pas été une partie de plaisir pour un flic. Il n'a pas besoin d'être explicite, sa façade en dit trop.
Les épisodes sont entrecoupés de témoignages des proches de l'affaire et de Charlie qui permettent d'avoir un certain éclairage sur le cas Crews. Les 11 premiers épisodes de la première saison ont été diffusés, avec une résolution partielle de l'intrigue, juste de quoi faire avancer le metaplot et donner envie de voir la suite à la rentrée prochaine. Je ne vois pas comment faire tenir debout cette histoire sur 5 saisons, mais cette première saison me convient parfaitement dans le genre cops show qui pullulent.
Hooo mais ça a l'air bien ça ! Moi, de toutes façons, je ne regarde que ce que tu conseilles - sans être forcément toujours d'accord à 100% derrière, mais c'est bien la diversité aussi. :)
RépondreSupprimerUne très très grosse claque, je confirme. L'acteur principal est fabuleux, et le rôle très très bien écrit.
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