Après des années de galère, David Armitage réussit enfin le grand coup : il a vendu un de ses scénarios à Hollywood. Mieux : il scénarise LA série à succès qui fait de lui la coqueluche du milieu. Évidemment, le gentil petit couple qu'il composait quand lui et sa femme bouffait du pain noir explose en plein vol quand David se met à la colle avec une belle nana qui est cadre dans une chaîne de télé. Le pognon rentre, les récompenses pleuvent, l'amour est blonde platine et l'industrie acclame le grand David Armitage qui est porté au pinacle par ce succès plein et entier. Alors quand un cinéaste milliardaire demande à Armitage de venir le rencontrer sur son île privée, tout semble trop beau. Et c'est effectivement le début de la fin car ce brave David apprendra à la dure quel est le prix du succès.
Après un Au pays de Dieu plutôt bien foutu, j'ai voulu essayer un roman de Douglas Kennedy, pour voir. Ce à quoi j'ai eu droit, c'est à une histoire mal branlée, la montée en puissance puis la chute d'un auteur remplies de clichés. Le divorcé rongé par la culpabilité. L'auteur en plein syndrome de l'imposteur. Le salaud de riche qui est dessus de tout. La nana arriviste de la télé. L'ex-femme qui utilise sa gosse comme une arme par destination. Le boursicoteur qui fait du blé en claquant des doigts. Un gros déjà-lu de 400 pages rempli de fadaises sur Hollywood (un monde de requins où l'apparence compte plus que tout), la paternité (c'est ma fille, ma bataille, fallait pas qu'elle s'en aille wohoho), la vie des riches (ils sont amoraux), les librairies indépendantes (c'est trop cool de vendre des livres à des touristes), le journalisme (tous des fouilles-merdes), le consumérisme (ne plus se raser et vivre avec juste 200 $ par semaine, ça change tout)...
Rien ne va plus, c'est Californication sans le cul et sans David Duchovny. Autant dire qu'il ne reste pas grand chose.
Excellent critique des merdes de Douglas Kennedy...
RépondreSupprimerEuh...les riches sont "amoraux" peut-être...
Amitiés...