Stephen Kenson est un auteur de JdR très productif à qui nous devons de nombreux ouvrages pour des gammes de jeu pas toujours réputées pour leur finesse (comme MechWarrior ou Crimson Skies). A l'occasion de la sortie de la 4ème édition de Shadowrun, cet auteur vétéran a été chargé de relancer les romans d'ambiance pour séduire un nouveau public de joueurs.
Born to run est donc un roman d'initiation où une jeune héroïne débutant dans le monde de Shadowrun est confrontée à son premier vrai run à Seattle. Comme elle est novice, l'auteur lui fait vivre plusieurs expériences qui sont nouvelles pour elle et pour le lecteur supposément débutant à Shadowrun. La première baston de rue, le premier sort de magie lancé, la première plongée dans la Matrice... tout cela est certes nécessaire pour les néophytes (qui trouveront là de quoi se faire une idée sur l'univers de Shadowrun) mais particulièrement laborieux pour le vieux routard de Shadowrun. De plus, les relations d'amitié de l'héroïne avec ses compagnons sont d'une affligeante légèreté : pour un monde qui est supposé être hostile, il est étonnant de voir avec quelle facilité les protagonistes (qui n'ont pas de réelle personnalité en dehors d'un trait de caractère et d'une profession) se font confiance, se sauvent la vie ou deviennent amis. L'intrigue tient sur une seule face d'un demi post-it et ne devient intéressante que dans le dernier chapitre du livre. Pour ne rien arranger, l'auteur a un champ lexical très réduit qui l'oblige à vêtir tous ses héros de cuir, à glisser les mots frag ou fraggin' au moins une fois par phrase et à décrire tous les lieux comme étant remplis d'ombre. Comble du comble pour un jeu qui se veut rempli de fureur et d'action, les scènes de combat sont molassonnes au possible.
Bref, ce premier roman de la nouvelle trilogie Shadowrun est une novellisation ratée d'une mauvaise partie de Shadowrun. Qui plus est, alors que la 4ème édition de Shadowrun met en scène les années 2070, le roman prend lui place en 2053 et n'apporte aucune informations sur les changements récents de l'univers. Le lecteur novice n'aura donc pas l'occasion d'en apprendre beaucoup sur le décor de jeu. En fin de compte, il n'y a pas grand chose à sauver de ce roman qui n'augure rien de bon pour la dimension littéraire de Shadowrun.
Born to run est donc un roman d'initiation où une jeune héroïne débutant dans le monde de Shadowrun est confrontée à son premier vrai run à Seattle. Comme elle est novice, l'auteur lui fait vivre plusieurs expériences qui sont nouvelles pour elle et pour le lecteur supposément débutant à Shadowrun. La première baston de rue, le premier sort de magie lancé, la première plongée dans la Matrice... tout cela est certes nécessaire pour les néophytes (qui trouveront là de quoi se faire une idée sur l'univers de Shadowrun) mais particulièrement laborieux pour le vieux routard de Shadowrun. De plus, les relations d'amitié de l'héroïne avec ses compagnons sont d'une affligeante légèreté : pour un monde qui est supposé être hostile, il est étonnant de voir avec quelle facilité les protagonistes (qui n'ont pas de réelle personnalité en dehors d'un trait de caractère et d'une profession) se font confiance, se sauvent la vie ou deviennent amis. L'intrigue tient sur une seule face d'un demi post-it et ne devient intéressante que dans le dernier chapitre du livre. Pour ne rien arranger, l'auteur a un champ lexical très réduit qui l'oblige à vêtir tous ses héros de cuir, à glisser les mots frag ou fraggin' au moins une fois par phrase et à décrire tous les lieux comme étant remplis d'ombre. Comble du comble pour un jeu qui se veut rempli de fureur et d'action, les scènes de combat sont molassonnes au possible.
Bref, ce premier roman de la nouvelle trilogie Shadowrun est une novellisation ratée d'une mauvaise partie de Shadowrun. Qui plus est, alors que la 4ème édition de Shadowrun met en scène les années 2070, le roman prend lui place en 2053 et n'apporte aucune informations sur les changements récents de l'univers. Le lecteur novice n'aura donc pas l'occasion d'en apprendre beaucoup sur le décor de jeu. En fin de compte, il n'y a pas grand chose à sauver de ce roman qui n'augure rien de bon pour la dimension littéraire de Shadowrun.
Titre : Born to run
Auteur : Stephen Kenson
ISBN : 0451460588
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