C'est vrai que la bande-annonce est étrange, genre Solomon Kane vs Sauron. Ça m'a poussé à lire l'intégrale de chez Bragelonne pour anticiper le film et m'embellir l'âme. Et puis j'avais dévoré les trois volumes de Conan, j'avais envie de continuer sur ma lancée.
Or donc, Solomon Kane est un puritain qui vadrouille pour traquer le Mal à grand coup d'épée ou de pistolet. C'est un petit peu le contraire de Conan : il ne boit pas des litres de vin, ne couche pas avec des femmes court vêtues et est motivé par un sourd besoin de vengeance dont on ne connait pas très bien les raisons. Solomon Kane n'est certes pas un inquisiteur sanglant qui brûle des villages entiers pour purifier les masses, mais il a clairement un grain. Son fanatisme est trop entier (mais le fanatisme peut-il en être autrement ?).
Ses aventures sont bizarrement souvent centrées sur l'Afrique où il se plait à chasser d'étranges créatures, mais il ne rechigne pas à venger un enfant ou à lutter contre d'affreux pirates assassins.
Je ne sais pas si j'ai fait une indigestion de Robert E. Howard, mais Solomon Kane m'a laissé indifférent. Autant le monde et les aventures de Conan me dépaysaient, autant celles du puritain m'ont très vite lassé. Le personnage central est intéressant : exigeant envers lui-même, il n'est finalement pas l'intégriste que l'on s'imagine et est bien plus complexe que prévu. Je n'ai pas retrouvé le charme des équipées sauvages du Cimmérien même si, en toute franchise, les scénarios de Solomon Kane pourraient facilement être adaptés à Conan. Je m'attendais peut être à autre chose, genre une traversée des USA hantés par le Mal plus qu'une trouble liaison lesbienne entre deux femmes au coeur de l'Afrique ou l'extermination d'un peuple de vampires...
Comme d'habitude, le travail de mise en contexte des nouvelles et poésies par Patrice Louinet est parfois plus intéressant que les textes eux-mêmes (qui sont très variables en qualité, comme d'habitude avec la production des pulps).
Je rejoins nombre de commentaires sur la bande-annonce : je ne retrouve pas la touche Solomon Kane dans les quelques images disponibles. Le personnage central me paraissait plus vieux, plus dingue. Et je ne l'imaginais pas luttant contre un démon de feu. Mais bon, ne condamnons pas le film par avance.
J'ai vu passer un comics éponyme chez mon libraire, mais je ne vais pas m'y risquer car je vais essayer de me sevrer des écrits d'Howard pour un temps. J'avais déjà une idée de jeu de mots pour un billet sur Kull, mais je vais le garder pour moi.
Ses aventures sont bizarrement souvent centrées sur l'Afrique où il se plait à chasser d'étranges créatures, mais il ne rechigne pas à venger un enfant ou à lutter contre d'affreux pirates assassins.
Je ne sais pas si j'ai fait une indigestion de Robert E. Howard, mais Solomon Kane m'a laissé indifférent. Autant le monde et les aventures de Conan me dépaysaient, autant celles du puritain m'ont très vite lassé. Le personnage central est intéressant : exigeant envers lui-même, il n'est finalement pas l'intégriste que l'on s'imagine et est bien plus complexe que prévu. Je n'ai pas retrouvé le charme des équipées sauvages du Cimmérien même si, en toute franchise, les scénarios de Solomon Kane pourraient facilement être adaptés à Conan. Je m'attendais peut être à autre chose, genre une traversée des USA hantés par le Mal plus qu'une trouble liaison lesbienne entre deux femmes au coeur de l'Afrique ou l'extermination d'un peuple de vampires...
Comme d'habitude, le travail de mise en contexte des nouvelles et poésies par Patrice Louinet est parfois plus intéressant que les textes eux-mêmes (qui sont très variables en qualité, comme d'habitude avec la production des pulps).
Je rejoins nombre de commentaires sur la bande-annonce : je ne retrouve pas la touche Solomon Kane dans les quelques images disponibles. Le personnage central me paraissait plus vieux, plus dingue. Et je ne l'imaginais pas luttant contre un démon de feu. Mais bon, ne condamnons pas le film par avance.
J'ai vu passer un comics éponyme chez mon libraire, mais je ne vais pas m'y risquer car je vais essayer de me sevrer des écrits d'Howard pour un temps. J'avais déjà une idée de jeu de mots pour un billet sur Kull, mais je vais le garder pour moi.
J'ai lu les Solomon Kane dans les éditions Fleuve Noir et Néo il y a bien longtemps, et ce sont certaines de ces histoires qui m'ont convaincu que Howard était grand.
RépondreSupprimerJe me souviens notamment avec émotion de ce récit où Kane affronte d'affreuses créatures volantes, en construisant un piège dans un village dévasté tout en discutant avec une tête coupée (mais ce texte existe-t-il ?)
Je n'ose pas trop relire. Même si mes relectures de Conan, en VO, ne m'avaient pas déçu, loin de là.
Solomon Kane reste un des meilleurs noms de personnage qui soit !
Oui, Laurent, cette nouvelle existe bel et bien. C'est aussi celle que j'ai préférée, une sorte de Hamlet exterminateur.
RépondreSupprimerJe rebondis avec beaucoup de retard sur la bande annonce de Solomon Kane...
RépondreSupprimerJ'ai bien peur que les "clichés" qui transparaissent dans la bande annonce ne mette le film un peu à plat.
Voici le film que j'attend avec impatience (en plus j'ai adoré Bronson...) : Valhalla Rising (Le guerrier silencieux).
Mais bon des mauvaises bande annonces pour de bon films il y en a, et inversement.