Il est impossible d'avoir écrit du jeu de rôle sans se retrouver à un moment ou un autre dans l'ombre d'une immense statue du Commandeur : celle de Tristan Lhomme. Pour Philippe et moi, qui avons pigé dans Casus Nouvelle nouvelle nouvelle formule, Tristan a été un modèle. Ce blog est même un hommage (qui a dit une pale copie ?) de sa rubrique "Inspis Universalis" de notre adolescence folle et insouciante.
J'ai déjà rencontré Tristan. C'était en convention, à l'époque où Nephilim était mon jeu préféré et une excuse pour moi pour s'intéresser aussi bien à la kabbale qu'au mythe arthurien. Tristan dédicaçait à sa table, j'avais mon exemplaire d'Arcane Majeur 13 : la Mort entre les mains. Dans la file d'attente, j'ai pris peur ("Et s'il me dit bonjour, je réponds quoi ?"), c'est ma copine de l'époque qui est allée au charbon à ma place pour obtenir la signature de mon auteur favori.
Le monsieur répond dans un PDF de 70 pages à une entrevue-fleuve. Ça fleure bon le pétage de bretelles, la lucidité sur l'écriture et la nostalgie gracieuse. Il ne balance pas sur le milieu, il raconte juste ce qu'était la vie de scénariste/pigiste/traducteur/auteur dans les années 90. La menace de l'interdit bancaire côtoie les conf' de rédac.
À lire, pour relativiser l'Âge d'or tout en se souvenant des heures heureuses.
Je n'aurais su mieux dire. Son ombre plane encore sur notre dernier projet en date.
RépondreSupprimerVa falloir que j'aille voir cela.
RépondreSupprimerC'est un fake.
RépondreSupprimerTout le monde sait bien que Tristan Lhomme est le prête nom d'une multitude d'auteurs !