Indiana Jones et l'arche de Noé


Il y a des actes que l'on regrette à la seconde où on les a commis. Écrire à son ex un soir de solitude. S'asseoir à une table de Shadowrun. Acheter Indiana Jones et l'arche de Noé à pas cher chez un libraire.

Deirdre, la femme d'Indiana Jones, est morte dans l'épisode précédent (que je n'ai pas lu, évidemment). Il a le blues et se fait virer de l'université de Londres puis retourne à Chicago pour prendre un nouveau départ. Il retrouve un vieil ami qui dirige un clan mafieux avec ses frères (tout en ayant une carrière de joueur de blues), et notre archéologue préféré se fait donc casser la gueule par Al Capone (si, si). Puis il accompagne deux Russes qui veulent retrouver l'arche de Noé (et poursuivi par des jumeaux bolcheviques). Pif, paf, y'a des janissaires qui déboulent et un labyrinthe en Cappadoce, puis c'est le final sur le mont Ararat.

Et c'est minable. Les personnages ne tiennent pas debout, l'intrigue est foireuse, l'enchaînement des scènes débile, le style ignoble, le sous-texte religieux insupportable et le final est décevant au possible. Il n'y a rien à sauver. On dirait le compte-rendu d'une partie de jeu de rôles écrit à la va-vite par un joueur pas inspiré.

Et je le savais déjà au moment où je suis passé à la caisse, bien fait pour ma gueule.

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