Depuis le décès de Tom Sharpe, j'avais du mal à retrouver un écrivain anglo-saxon ayant ce petit humour absurde, presque burlesque. J'étais malheureux. Et puis ma tendre et chère m'a offert à Noël un livre intitulé "L'Ours est un écrivain comme les autres" de William Kotzwinkle, écrit en 1996 et seulement traduit l'an dernier. A l'arrière, une phrase de Terry Pratchett encense le livre : je suis donc au taquet.
L'histoire ? Un universitaire s'est retiré dans les bois du Maine pour se consacrer enfin à son grand chef d'oeuvre. Il l'écrit, le relit, l'achève enfin. Comme le manuscrit précédent a brûlé dans l'incendie de sa maison, il le range précautionneusement dans une mallette qu'il cache sous un arbre dehors. Un ours vole la mallette, l'ouvre et lit le titre du manuscrit. Il a toujours rêvé de faire partie des humains, c'est l'occasion. Il transporte alors le manuscrit jusqu'à un éditeur, après s'être déguisé en humain. A partir de là, la machine littéraro-médiatique se met en branle. Personne n'a lu le livre mais tout le monde l'a-do-re. Personne ne prête vraiment attention à ce que Dan Flakes - le nom que l'ours s'est donné - raconte mais tout le monde le trouve gé-ni-al.
Pendant ce temps, un écrivain malheureux se donne entièrement à la nature et finit, lui, par ressembler de plus en plus à un ours.
Ce roman est une très drôle satire de cet entregent à la limite de l'incestueux qui constitue le gratin de la littérature : les agents, les éditeurs, les marketeux qui font du buzz, les auteurs illuminés, les critiques, les éditorialistes, les présentateurs télé... Tout y passe, caricaturé à l'extrême (quoique). Le roman met un petit moment à trouver sa vitesse de croisière mais après c'est un régal. Je pense qu'en fait, il faut un moment pour se faire à l'absurdité de la situation et l'accepter. Une fois ceci fait, les quiproquos et l'opinion de l'ours sur l'humanité et ses mystères sont hilarants. Ça m'a vraiment fait une pause bienvenue et rafraîchissante.
L'histoire ? Un universitaire s'est retiré dans les bois du Maine pour se consacrer enfin à son grand chef d'oeuvre. Il l'écrit, le relit, l'achève enfin. Comme le manuscrit précédent a brûlé dans l'incendie de sa maison, il le range précautionneusement dans une mallette qu'il cache sous un arbre dehors. Un ours vole la mallette, l'ouvre et lit le titre du manuscrit. Il a toujours rêvé de faire partie des humains, c'est l'occasion. Il transporte alors le manuscrit jusqu'à un éditeur, après s'être déguisé en humain. A partir de là, la machine littéraro-médiatique se met en branle. Personne n'a lu le livre mais tout le monde l'a-do-re. Personne ne prête vraiment attention à ce que Dan Flakes - le nom que l'ours s'est donné - raconte mais tout le monde le trouve gé-ni-al.
Pendant ce temps, un écrivain malheureux se donne entièrement à la nature et finit, lui, par ressembler de plus en plus à un ours.
Ce roman est une très drôle satire de cet entregent à la limite de l'incestueux qui constitue le gratin de la littérature : les agents, les éditeurs, les marketeux qui font du buzz, les auteurs illuminés, les critiques, les éditorialistes, les présentateurs télé... Tout y passe, caricaturé à l'extrême (quoique). Le roman met un petit moment à trouver sa vitesse de croisière mais après c'est un régal. Je pense qu'en fait, il faut un moment pour se faire à l'absurdité de la situation et l'accepter. Une fois ceci fait, les quiproquos et l'opinion de l'ours sur l'humanité et ses mystères sont hilarants. Ça m'a vraiment fait une pause bienvenue et rafraîchissante.
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