Comme promis la dernière fois, voici le 2e lot de critiques des romans Eberron, l'univers développé par Keith Baker pour D&D. Je reprends la division en séries de ma première critique, à laquelle je vous renvoie pour y trouver mon avis sur les premiers tomes.
In the Claws of the Tiger - James Wyatt
Un archéologue-aventurier, un temple perdu dans la jungle, une course-poursuite avec un rival de toujours... Ca vous rappelle quelque chose ? Le livre aurait pu s'appeler Eberron Jones, et est du niveau de la littérature Pulp à laquelle il rend hommage. On a donc entre les mains un divertissement sans prétention, agréable à lire, et proposant une visite de Xen'drik plus inspirante que celle des personnages de Keith Baker. L'épilogue laisse entrevoir une suite ou un prolongement possible, et l'auteur a confirmé que son prochain roman reprendrait l'un de ses personnages. Ce qui est amusant, c'est que le roman a été écrit en même temps que le Players' Guide, et l'on trouve des références à Janik dans les articles "Xen'drik", "Scholar-Adventurer", "Morgrave University", à Dania dans "War-Torn Hero", et une lettre de marque au nom de Janik à l'article "Documents".
Blood & Honor - Graeme Davis
Ce 4e et dernier tome de la série a été commandé à Graeme Davis après un appel à soumissions au terme duquel 300 synopsis ont été proposés. Je pense que le récit a été choisi parce qu'il utilisait le plus de termes de jeu spécifiques à Eberron. Chaque race, classe ou spécialité de l'univers doit être citée au moins une fois, généralement sans être vraiment justifiée par le récit. Ajoutons à cela que la fin est complètement bâclée (une exploration de donjon ressemblant à une transposition de partie, et la mort d'un personnage principal expédiée sans enrobage dramatique), que certaines idées sont tirées par les cheveux (le dieu gnome dans un univers dans déité raciale, les forgeliers morts-vivants), et que les personnages ne sont guère crédibles (la vampire qui tombe amoureuse du héros rustre, le gnome cynique qui se transforme en personnage du groupe, et le héros amer au passé mystérieux brusquement empli du devoir fraternel), et on aura une idée de l'intérêt du livre. Dommage, car le récit lui-même aurait pu être intéressant - débarrassé de quelques scènes lourdingues, mal amenées et mal gérées - mais au final on a une simple juxtaposition de clichés et de termes "Eberroniens" qui nuisent à la crédibilité du récit. En fait, non, ce n'est pas dommage, c'est même pire : si l'intrigue principale avait été bancale dès le début, j'aurais vite lâché le bouquin. Mais là, on se dit que ça va forcément décoller à un moment ou à un autre, alors on s'accroche. Et au final, quand on referme le livre, on se dit qu'on a gâché pas mal d'heures...
The Dragon Below
La particularité de la trilogie de Don Bassingthwaite est de mettre en scène des races spécifiques de l'univers d'Eberron, comme, les féraux et les kalashtars, mais aussi les dolgontes et dolgrims, par exemple. The Dragon Below fait référence à Khyber, et ce sont les intrigues des sectes khyberiennes qui sont au centre de l'histoire.
The Killing Song
Les héros s'étaient séparés à la fin du précédent tome, et le roman contient donc deux récits parallèles, un concernant Geth et se déroulant dans les Shadow Marches, l'autre mettant en scène Dandra et Singe et se passant à Sharn. Le rythme s'en trouve évidemment ralenti, d'autant que chaque personnage secondaire a droit à son "subplot" (Ashi et sa marque de Syberis, Natrac et son passé douteux, etc.). L'histoire est sans surprise aucune, il s'agit d'une longue ligne droite vers le finish, l'ultime affrontement entre le grand méchant et les héros. Mais même s'il est moins prenant que le 2e tome, cet opus reste de bonne facture, et l'évocation de Sharn m'a plus inspiré que celle de City of Towers. L'un dans l'autre, the Dragon Below est pour le moment la meilleure trilogie des romans Eberron, et j'attends juste la suite de la série de Rich Wulf pour savoir si elle le restera.
The Dreaming DarkCette trilogie est l'oeuvre de Keith Baker, le créateur de l'univers, et met en scène des vétérans de la Dernière Guerre que la démobilisation a laissé sur le carreau.
The Gates of NightEt l'on retrouve Daine, le militaire obtus et borné sans cesse surclassé par ses adversaires, dans ses aventures linéaires et sans surprise. Vous lisez ce bouquin pour Eberron ? Dommage, les personnages changent de plan et vont se balader dans d'autres mondes. Si pour l'auteur la dimension planaire est une composante à part entière du monde d'Eberron, elle m'intéresse personnellement assez peu. Surtout quand elle est exploitée de cette façon-là : une quête linéaire, façon épreuve initiatique, sans réel enjeu ("Daine, tu dois sauver le monde" - "Je ne prends des ordres de personne !" - "Il faut que tu sauves le monde, tu es un PJ !"). Les tics d'écriture sont agaçants :
Rien ne pouvait échapper à Xu, elfe noire entraînée à la maîtrise des ombres.
Sauf cette fois-là.
Ou encore :
Pierce, intensément concentré sur le combat, ne manquait pas un seul mouvement de son adversaire.
Ce fut son erreur.
Je vous passe les cliffhangers de fin de chapitre, les retours en arrière dans l'action pour raconter la même scène du point de vue d'un autre personnage (sans réel apport pour l'intrigue), les longs monologues d'exposition tenus par des PNJ, etc. Si City of Towers était sympa, chaque nouveau tome voit son histoire délayée et son style s'alourdir. J'espérais trouver dans ce tome la conclusion de la trilogie, mais l'épilogue ouvre sur une suite et la plupart des intrigues secondaires ne sont toujours pas résolues (le Dracogramme de Daine, les origines de Lei, etc.). Je suis critique, mais ce roman est bien meilleur que the Crimson Talisman ou la trilogie Blades of the Flame. Peut-être que j'en attends simplement trop de la part du créateur d'Eberron ? Mais même en m'essayant à l'indulgence, je ne peux vraiment le recommander.
The Lost MarkThe Lost Mark place au coeur de son intrigue l'histoire du 13e Dracogramme, réputée disparue, celle de la mort. La Marque refait surface chez une jeune elfe, que de nombreuses puissances convoitent. Elle est capturée et son beau-père, un vétéran cyréen de la dernière guerre, part à sa recherche avec un groupe d'amis.
Queen of Death
A ma grande surprise, moi qui m'étais ennuyé pas mal dans les 2 premiers tomes, j'ai lu celui-ci avec plaisir. Quelles sont les différences ? Tout d'abord, la course-poursuite continue a pris fin, et avec elle ses clichés et le jeu de cache-cache entre les personnages, vite lassant. Ensuite, les personnages prennent davantage d'épaisseurs, grâce à de nombreuses scènes introspectives et de flash-backs mettant en lumière les dilemmes moraux de chacun. Enfin, les dialogues enlevés et les personnages hauts en couleurs, ainsi que la découverte de décors nouveaux (Valenar, Argonnessen), font oublier la trame très linéaire. Par contre, ne vous attendez pas à apprendre des secrets sur l'univers d'Eberron et notamment la 13e Marque : l'auteur l'utilise, mais sans jamais l'expliquer, et rien n'est résolu de ce point de vue là à la fin du livre.
Blades of the Flame
La trilogie de Tim Waggoner a comme personnage principal un exorciste, ancien assassin ayant retourné sa veste. Archétype du personnage über-cool, Diran Bastian se ballade dans tout Khorvaire à la recherche de démons à exorciser, en compagnie d'un demi-orc digne d'un "buddy movie".
Thieves of Blood
Finalement je ne l'ai pas fini. Pas assez bon pour être intéressant, pas assez mauvais pour être divertissant. On trouve de meilleurs fanfics sur les forums d'ados.
Autres récits
Tales of the Last War
Cette anthologie éditée par Mark Sehestedt est consacrée aux dernières années de la Dernière Guerre, ou à la période suivant immédiatement l'armistice. J'avais lu une partie des nouvelles la dernière fois, voici la seconde livraison.
Distant Fires de Aaron Rosenberg est une histoire d'amnésie très classique, qui en plus d'être ennuyeuse n'a quasiment rien d'eberronien. Rien que d'en parler, je baille déjà.
The Veiled Charge de David A. Page est déjà plus réussi, le cahier des charges ayant été mieux suivi. Lightning train, Mournlands, War-torn heroes, etc. L'intrigue est un peu tirée par les cheveux, et la fin vite expédiée, mais c'est loin d'être la plus mauvaise nouvelle du recueil.
Flight of the Righteous Indignation de Ari Marmell est une sympathique histoire d'horreur à la Alien à bord d'un airship. Toutes les scènes classiques du monstre lâché dans un milieu clos sont là, mais l'ensemble est efficace et se lit avec plaisir. Un bon exemple de détournement de thème dans l'univers d'Eberron.
Eye of the Wolf
Je n'ai pas encore réussi à trouver ce comic-book de 48 pages (apparemment un one-shot) mettant en scène Greykell, personnage rencontrée dans City of Towers (la capitaine borgne qui dirige la communauté cyréenne de Sharn). Comme je l'ai utilisée dans le scénario co-écrit avec Arnaud dans Casus Belli n°32, Opération Crabacier, je compte bien mettre la main dessus un de ces quatre matins.
Pour en savoir plus
La fiche Eberron de Wikipedia (VO) est particulièrement à jour, et on y trouve tous les ISBN des titres mentionnés. Depuis la dernière fois, deux nouvelles séries : The Lanternlight Files (l'allusion aux Lanternes noires laisse supposer qu'il s'agit de récits d'espionnages) et The Draconic Prophecies. J'avais pris comme résolution de nouvelle année d'arrêter de lire des romans Eberron. Mais vu que The Inquisitives semble quand même assez proche de ce que l'on souhaite faire avec Blanc-seing, je me tâte... Je pense que je vais quand même attendre de voir les premières critiques apparaître sur ce forum, avant de sauter ou non le pas. En attendant, j'ai vraiment hâte de lire en février Flight of the Dying Sun, le 2e tome de Heirs of Ash de Rich Wulf, dont le 1er tome n'avait rien à envier aux succès de la Fantasy que l'on trouve en librairie.
War-Torn Books
Cette série propose des récits indépendants mettant en scène des vétérans ou rescapés de la Dernière Guerre (D'où le titre "War-Torn"), et chaque roman est écrit par un auteur différent.In the Claws of the Tiger - James Wyatt
Un archéologue-aventurier, un temple perdu dans la jungle, une course-poursuite avec un rival de toujours... Ca vous rappelle quelque chose ? Le livre aurait pu s'appeler Eberron Jones, et est du niveau de la littérature Pulp à laquelle il rend hommage. On a donc entre les mains un divertissement sans prétention, agréable à lire, et proposant une visite de Xen'drik plus inspirante que celle des personnages de Keith Baker. L'épilogue laisse entrevoir une suite ou un prolongement possible, et l'auteur a confirmé que son prochain roman reprendrait l'un de ses personnages. Ce qui est amusant, c'est que le roman a été écrit en même temps que le Players' Guide, et l'on trouve des références à Janik dans les articles "Xen'drik", "Scholar-Adventurer", "Morgrave University", à Dania dans "War-Torn Hero", et une lettre de marque au nom de Janik à l'article "Documents".
Blood & Honor - Graeme Davis
Ce 4e et dernier tome de la série a été commandé à Graeme Davis après un appel à soumissions au terme duquel 300 synopsis ont été proposés. Je pense que le récit a été choisi parce qu'il utilisait le plus de termes de jeu spécifiques à Eberron. Chaque race, classe ou spécialité de l'univers doit être citée au moins une fois, généralement sans être vraiment justifiée par le récit. Ajoutons à cela que la fin est complètement bâclée (une exploration de donjon ressemblant à une transposition de partie, et la mort d'un personnage principal expédiée sans enrobage dramatique), que certaines idées sont tirées par les cheveux (le dieu gnome dans un univers dans déité raciale, les forgeliers morts-vivants), et que les personnages ne sont guère crédibles (la vampire qui tombe amoureuse du héros rustre, le gnome cynique qui se transforme en personnage du groupe, et le héros amer au passé mystérieux brusquement empli du devoir fraternel), et on aura une idée de l'intérêt du livre. Dommage, car le récit lui-même aurait pu être intéressant - débarrassé de quelques scènes lourdingues, mal amenées et mal gérées - mais au final on a une simple juxtaposition de clichés et de termes "Eberroniens" qui nuisent à la crédibilité du récit. En fait, non, ce n'est pas dommage, c'est même pire : si l'intrigue principale avait été bancale dès le début, j'aurais vite lâché le bouquin. Mais là, on se dit que ça va forcément décoller à un moment ou à un autre, alors on s'accroche. Et au final, quand on referme le livre, on se dit qu'on a gâché pas mal d'heures...
The Dragon Below
La particularité de la trilogie de Don Bassingthwaite est de mettre en scène des races spécifiques de l'univers d'Eberron, comme, les féraux et les kalashtars, mais aussi les dolgontes et dolgrims, par exemple. The Dragon Below fait référence à Khyber, et ce sont les intrigues des sectes khyberiennes qui sont au centre de l'histoire.
The Killing Song
Les héros s'étaient séparés à la fin du précédent tome, et le roman contient donc deux récits parallèles, un concernant Geth et se déroulant dans les Shadow Marches, l'autre mettant en scène Dandra et Singe et se passant à Sharn. Le rythme s'en trouve évidemment ralenti, d'autant que chaque personnage secondaire a droit à son "subplot" (Ashi et sa marque de Syberis, Natrac et son passé douteux, etc.). L'histoire est sans surprise aucune, il s'agit d'une longue ligne droite vers le finish, l'ultime affrontement entre le grand méchant et les héros. Mais même s'il est moins prenant que le 2e tome, cet opus reste de bonne facture, et l'évocation de Sharn m'a plus inspiré que celle de City of Towers. L'un dans l'autre, the Dragon Below est pour le moment la meilleure trilogie des romans Eberron, et j'attends juste la suite de la série de Rich Wulf pour savoir si elle le restera.
The Dreaming DarkCette trilogie est l'oeuvre de Keith Baker, le créateur de l'univers, et met en scène des vétérans de la Dernière Guerre que la démobilisation a laissé sur le carreau.
The Gates of NightEt l'on retrouve Daine, le militaire obtus et borné sans cesse surclassé par ses adversaires, dans ses aventures linéaires et sans surprise. Vous lisez ce bouquin pour Eberron ? Dommage, les personnages changent de plan et vont se balader dans d'autres mondes. Si pour l'auteur la dimension planaire est une composante à part entière du monde d'Eberron, elle m'intéresse personnellement assez peu. Surtout quand elle est exploitée de cette façon-là : une quête linéaire, façon épreuve initiatique, sans réel enjeu ("Daine, tu dois sauver le monde" - "Je ne prends des ordres de personne !" - "Il faut que tu sauves le monde, tu es un PJ !"). Les tics d'écriture sont agaçants :
Rien ne pouvait échapper à Xu, elfe noire entraînée à la maîtrise des ombres.
Sauf cette fois-là.
Ou encore :
Pierce, intensément concentré sur le combat, ne manquait pas un seul mouvement de son adversaire.
Ce fut son erreur.
Je vous passe les cliffhangers de fin de chapitre, les retours en arrière dans l'action pour raconter la même scène du point de vue d'un autre personnage (sans réel apport pour l'intrigue), les longs monologues d'exposition tenus par des PNJ, etc. Si City of Towers était sympa, chaque nouveau tome voit son histoire délayée et son style s'alourdir. J'espérais trouver dans ce tome la conclusion de la trilogie, mais l'épilogue ouvre sur une suite et la plupart des intrigues secondaires ne sont toujours pas résolues (le Dracogramme de Daine, les origines de Lei, etc.). Je suis critique, mais ce roman est bien meilleur que the Crimson Talisman ou la trilogie Blades of the Flame. Peut-être que j'en attends simplement trop de la part du créateur d'Eberron ? Mais même en m'essayant à l'indulgence, je ne peux vraiment le recommander.
The Lost MarkThe Lost Mark place au coeur de son intrigue l'histoire du 13e Dracogramme, réputée disparue, celle de la mort. La Marque refait surface chez une jeune elfe, que de nombreuses puissances convoitent. Elle est capturée et son beau-père, un vétéran cyréen de la dernière guerre, part à sa recherche avec un groupe d'amis.
Queen of Death
A ma grande surprise, moi qui m'étais ennuyé pas mal dans les 2 premiers tomes, j'ai lu celui-ci avec plaisir. Quelles sont les différences ? Tout d'abord, la course-poursuite continue a pris fin, et avec elle ses clichés et le jeu de cache-cache entre les personnages, vite lassant. Ensuite, les personnages prennent davantage d'épaisseurs, grâce à de nombreuses scènes introspectives et de flash-backs mettant en lumière les dilemmes moraux de chacun. Enfin, les dialogues enlevés et les personnages hauts en couleurs, ainsi que la découverte de décors nouveaux (Valenar, Argonnessen), font oublier la trame très linéaire. Par contre, ne vous attendez pas à apprendre des secrets sur l'univers d'Eberron et notamment la 13e Marque : l'auteur l'utilise, mais sans jamais l'expliquer, et rien n'est résolu de ce point de vue là à la fin du livre.
Blades of the Flame
La trilogie de Tim Waggoner a comme personnage principal un exorciste, ancien assassin ayant retourné sa veste. Archétype du personnage über-cool, Diran Bastian se ballade dans tout Khorvaire à la recherche de démons à exorciser, en compagnie d'un demi-orc digne d'un "buddy movie".
Finalement je ne l'ai pas fini. Pas assez bon pour être intéressant, pas assez mauvais pour être divertissant. On trouve de meilleurs fanfics sur les forums d'ados.
Autres récits
Tales of the Last War
Cette anthologie éditée par Mark Sehestedt est consacrée aux dernières années de la Dernière Guerre, ou à la période suivant immédiatement l'armistice. J'avais lu une partie des nouvelles la dernière fois, voici la seconde livraison.
Distant Fires de Aaron Rosenberg est une histoire d'amnésie très classique, qui en plus d'être ennuyeuse n'a quasiment rien d'eberronien. Rien que d'en parler, je baille déjà.
The Veiled Charge de David A. Page est déjà plus réussi, le cahier des charges ayant été mieux suivi. Lightning train, Mournlands, War-torn heroes, etc. L'intrigue est un peu tirée par les cheveux, et la fin vite expédiée, mais c'est loin d'être la plus mauvaise nouvelle du recueil.
Flight of the Righteous Indignation de Ari Marmell est une sympathique histoire d'horreur à la Alien à bord d'un airship. Toutes les scènes classiques du monstre lâché dans un milieu clos sont là, mais l'ensemble est efficace et se lit avec plaisir. Un bon exemple de détournement de thème dans l'univers d'Eberron.
Eye of the Wolf
Je n'ai pas encore réussi à trouver ce comic-book de 48 pages (apparemment un one-shot) mettant en scène Greykell, personnage rencontrée dans City of Towers (la capitaine borgne qui dirige la communauté cyréenne de Sharn). Comme je l'ai utilisée dans le scénario co-écrit avec Arnaud dans Casus Belli n°32, Opération Crabacier, je compte bien mettre la main dessus un de ces quatre matins.
Pour en savoir plus
La fiche Eberron de Wikipedia (VO) est particulièrement à jour, et on y trouve tous les ISBN des titres mentionnés. Depuis la dernière fois, deux nouvelles séries : The Lanternlight Files (l'allusion aux Lanternes noires laisse supposer qu'il s'agit de récits d'espionnages) et The Draconic Prophecies. J'avais pris comme résolution de nouvelle année d'arrêter de lire des romans Eberron. Mais vu que The Inquisitives semble quand même assez proche de ce que l'on souhaite faire avec Blanc-seing, je me tâte... Je pense que je vais quand même attendre de voir les premières critiques apparaître sur ce forum, avant de sauter ou non le pas. En attendant, j'ai vraiment hâte de lire en février Flight of the Dying Sun, le 2e tome de Heirs of Ash de Rich Wulf, dont le 1er tome n'avait rien à envier aux succès de la Fantasy que l'on trouve en librairie.
Philippe, c'est le Frédéric Beigbeder du roman medfan : il dévore les romans Eberron et résume en quelques phrases des livres que je n'aurais jamais le temps ou la curiosité de lire.
RépondreSupprimerMerci pour ce compte-rendu, ça permet de ne lire que les bons romans de la série.
Cédric
Merci pour ces comptes rendus. Je vais donc éviter la lecture du 3 ième tome de baker.
RépondreSupprimerLe 3ième tome de Forbeck se lit mieux que les précédents, mais cela reste assez moyen quand même.
Reste Flight of the Dying Sun dont j'attends aussi beaucoup.
Oufle
Personnellement, j'ai plutot bien apprécié certains des romans Eberron que tu critiques assez vertement, même si je reconnais que tes critiques sont justes. Ceux de James Wyatt (in the claws of the tiger, et storm dragon) m'ont particulièrement plu.
RépondreSupprimerEvidemment, j'y apprécie surtout ce que je découvre du monde d'Eberron.
Pas encore lu Storm Dragon, mais j'ai assez confiance : c'est du James Wyatt, donc c'est plutôt divertissant, et j'aime bien la vision eberronienne des dragons.
RépondreSupprimerJ'ai presque fini le tome 2 des prophéties draconiques (dragon forge). Très mouvementé, on suit plusieurs personnages du tome 1, maitenant séparés, dans différents lieux d'Eberron. Le côté prophétie qui se réalise "mais pas comme on l'attendait" est toujours assez sympa.
RépondreSupprimerEt surtout ce 2e tome nous révèle quelques éléments du futur d'Eberron (je veux dire l'univers remanié 4e edition) avec notamment l'apparition des drakéides et des Tiefelins. Il est possible que l'histoire centrale change aussi le monde d'Eberron, mais rien n'est encore sur...