Marre des films avec des Chinois qui volent ?
Que diriez-vous d'un film avec des Japonais qui volent, à la place ?
Dans le Japon médiéval, un daimyo a un problème : sur ses terres se trouvent deux clans de ninjas vivants dans des villages mitoyens. Depuis 400 ans, les deux clans s'ignorent grâce à une trêve qui leur a été imposée. Mais notre daimyo voudrait bien se débarasser de ces deux épines qui s'infectent dans son pied. Alors il convoque les 5 meilleurs ninjas de chaque clan et leur demande de s'affronter. Si c'est le clan A qui gagne, c'est son fils aîné qui prendra la succession. Si c'est le clan B, alors c'est son second fils qui prendra les rênes du pouvoir. Sauf que, drame nippon oblige, un ninja homme du clan A est amoureux d'une ninja femme du clan B, d'où un Roméo et Juliette avec des shurikens.
Bon, les combats entre les ninjas sont bien évidemment la pierre angulaire de ce film. Il faut dire que les 10 ninjas en compétition sont tartinés : il y en a un goth qui peut envoyer des tentacules d'ombre depuis les deux manches de son kimono noir, une sorte de Serval japonais avec des griffes et la sociabilité d'un carcajou, un ninja masqué qui fait dans l'illusion et peut prendre le visage d'autrui, une femme fatale qui exhale littéralement du poison...
Si j'accepte assez bien les Chinois qui volent, en revanche, j'ai plus de mal avec les gens en kimono qui s'envolent d'un simple coup de la pointe des pieds. Mon cerveau n'accepte pas de mélanger le Japon médiéval et l'exagération cinématographique chinoise. De plus, certains effets spéciaux sont un peu trop visibles à mon goût, du coup la suspension of disbelief ne résiste pas au choc des images. C'est fun, on voit des ninjas grosbills se foutre sur la gueule pour des raisons ineptes, mais ça manque de substance. J'ai eu plus l'impression de voir une sorte de version vivante de Ninja Scroll qu'un vrai film.
Que diriez-vous d'un film avec des Japonais qui volent, à la place ?
Dans le Japon médiéval, un daimyo a un problème : sur ses terres se trouvent deux clans de ninjas vivants dans des villages mitoyens. Depuis 400 ans, les deux clans s'ignorent grâce à une trêve qui leur a été imposée. Mais notre daimyo voudrait bien se débarasser de ces deux épines qui s'infectent dans son pied. Alors il convoque les 5 meilleurs ninjas de chaque clan et leur demande de s'affronter. Si c'est le clan A qui gagne, c'est son fils aîné qui prendra la succession. Si c'est le clan B, alors c'est son second fils qui prendra les rênes du pouvoir. Sauf que, drame nippon oblige, un ninja homme du clan A est amoureux d'une ninja femme du clan B, d'où un Roméo et Juliette avec des shurikens.
Bon, les combats entre les ninjas sont bien évidemment la pierre angulaire de ce film. Il faut dire que les 10 ninjas en compétition sont tartinés : il y en a un goth qui peut envoyer des tentacules d'ombre depuis les deux manches de son kimono noir, une sorte de Serval japonais avec des griffes et la sociabilité d'un carcajou, un ninja masqué qui fait dans l'illusion et peut prendre le visage d'autrui, une femme fatale qui exhale littéralement du poison...
Si j'accepte assez bien les Chinois qui volent, en revanche, j'ai plus de mal avec les gens en kimono qui s'envolent d'un simple coup de la pointe des pieds. Mon cerveau n'accepte pas de mélanger le Japon médiéval et l'exagération cinématographique chinoise. De plus, certains effets spéciaux sont un peu trop visibles à mon goût, du coup la suspension of disbelief ne résiste pas au choc des images. C'est fun, on voit des ninjas grosbills se foutre sur la gueule pour des raisons ineptes, mais ça manque de substance. J'ai eu plus l'impression de voir une sorte de version vivante de Ninja Scroll qu'un vrai film.
Allez op, même si je lis depuis un bon moment ce blog(à travers ses pérégrinations)voici mon premier commentaire.
RépondreSupprimerCe film m'a pourtant assez plu pour son côté second degré dans les combats qui semble t'horripiler. Les personnages en sont des stéréotypes du ninja de légende avec des pouvoirs obscurs et vils.
D'accord, la trame scénaristique est vraiment fade mais quelques belles scènes rachètent l'aspect graphique assez soigné(malgré certain FX.
Shinobi, pas un chef d'oeuvre mais quand même assez sympa à voir.
Une inspi pour MJ? A la limite pour des pnj's dans un univers médiéval manga ou pour exaltés ^^
J'ai l'air de dire du mal, mais j'ai pas passé un mauvais moment non plus, hein. C'est juste que les Japonais volants, c'est pas ma tasse de sake. En dehors de ça, les combats sont rigolos, un peu comme Seven Swords en fait.
RépondreSupprimerJ'ai également eu du mal...L'histoire pourquoi pas, même si c'est du vu et du revu, mais effectivement, ça n'hésite pas à faire dans la démesure. D'autant plus que le contexte initial se rapporte à une réelle situation historique (lutte Iga et Kôga, début du shogunat Tokugawa et "reconversion" des guerriers, etc...).
RépondreSupprimerPour la petite histoire, ta comparaison avec ninja scroll est tout à fait opportune vu que le roman d'où est tiré ce film a aussi inspiré une série de manga (basilisk ou kougan ninja scrolls) et justement...Ninja Scrolls, l'OAV.
Brand.
Ah oui, si c'est inspiré par Ninja Scroll et compagnie, je comprends mieux l'ambition de ce film. Partant de ce constat, alors l'adaptation est réussie.
RépondreSupprimerPar contre, c'est vrai que pour Exaltés, c'est du tout bon : des pouvoirs, des katanas, des clans qui se poutrent pour le plaisir...
D'un autre côté c'est vrai que Ninja Scrolls est cité comme inspiration d'Exaltés. La boucle est bouclée
RépondreSupprimerPar contre Seven Swords m'a un peu déçu, vraiment très très vide à part les combats...
Je n'ai pas vu Shinobi mais Seven Swords, je n'ai pas tenu 3/4 d'h, et Ninja Scrolls ne m'a pas laissé un souvenir impérissable. Est-ce que ça veut dire qu'Exaltés n'est pas un jeu pour moi ?
RépondreSupprimerBon, Philippe, ne nous voilons pas la face : tu n'es pas fait pour Exalted. C'est pas dramatique, plein de gens ont une vie normale sans pratiquer ce jeu, tu sais.
RépondreSupprimerD'après ton synopsis, c'est un film basé sur un anime japonais qui s'appelle Basilisk, très clairement heroic-fantasy et peu ninja-sobre-en-magie.
RépondreSupprimerOups, je viens de voir que Brand a déjà fait un sourçage plus pertinent
RépondreSupprimerPour me rattraper une petite vidéo bien sympathique pour nos amis les pijamas de la nuit