J'avais déjà dit du bien de Shinju, le premier volume des enquêtes de Sano Ichiro signées par Laura Joh Rowland. Et bien je persiste et signe avec le second volet, Bundori, qui reprend les mêmes ingrédients et la même recette. Sano est monté en grade après sa précédente enquête et est maintenant sosakan, c'est à dire Très Honorable Enquêteur sur les Évènements, les Situations et les Gens. Bref, c'est un enquêteur spécial du shogun. Et ce dernier est très ennuyé depuis qu'un tueur en série décapite certains de ses petits samouraïs. Sano est donc lancé sur la piste d'un tueur en série qui prend plaisir à transformer les têtes de ses victimes en bundori, en trophée de guerre. Mais la nouvelle position sociale de Sano (il n'est plus ronin) ne lui apporte pas que des avantages, elle ne fait qu'augmenter les pressions politiques qui s'exercent sur lui alors qu'il cherche à identifier le tueur.
On retrouve donc Sano avec plaisir. Il est toujours écartelé entre ses devoirs et ses aspirations personnelles qui font rarement bon ménage. Dès le départ, il se fait un adversaire de taille en la personne du chambellan du shogun qui voit d'un oeil défavorable qu'un ronin obtienne de l'influence auprès de son maître. À celà il faut ajouter les négociations pour un mariage honorable avec la fille d'un magistrat, un ninja rusé qui brouille les pistes, une histoire d'amour torturée et des combats au katana. Bref, c'est un tome bien rempli avec les rebondissements attendus dans ce genre de littérature. Certaines ficelles sont un peu grosses, mais l'ensemble est très efficace. Sano est pétri par le code du bushido qui n'aide pas à trouver la vérité, surtout quand les suspects sont des notables. Tiraillé une fois de plus entre le devoir et la soif de justice, Sano est bringuebalé de tourment en déboire.
La présence d'un ninja qui ne fait pas des bonds de 50m de haut et qui ne se rend pas invisible comme par magie n'est pas indispensable à l'intrigue mais propose une vision relativement réaliste du mythe. Un mélange de Jet Li et de Sherlock Holmes, le tout en pyjama noir.
On retrouve donc Sano avec plaisir. Il est toujours écartelé entre ses devoirs et ses aspirations personnelles qui font rarement bon ménage. Dès le départ, il se fait un adversaire de taille en la personne du chambellan du shogun qui voit d'un oeil défavorable qu'un ronin obtienne de l'influence auprès de son maître. À celà il faut ajouter les négociations pour un mariage honorable avec la fille d'un magistrat, un ninja rusé qui brouille les pistes, une histoire d'amour torturée et des combats au katana. Bref, c'est un tome bien rempli avec les rebondissements attendus dans ce genre de littérature. Certaines ficelles sont un peu grosses, mais l'ensemble est très efficace. Sano est pétri par le code du bushido qui n'aide pas à trouver la vérité, surtout quand les suspects sont des notables. Tiraillé une fois de plus entre le devoir et la soif de justice, Sano est bringuebalé de tourment en déboire.
La présence d'un ninja qui ne fait pas des bonds de 50m de haut et qui ne se rend pas invisible comme par magie n'est pas indispensable à l'intrigue mais propose une vision relativement réaliste du mythe. Un mélange de Jet Li et de Sherlock Holmes, le tout en pyjama noir.
Shinju
Bundori
The Way of the Traitor
The Concubine's Tattoo
The Samurai's Wife
Black Lotus
The Pillow Book of Lady Wisteria
The Dragon King's Palace
The Perfumed Sleeve
The Assassin's Touch
The Red Chrysanthemum
The Snow Empress
Bundori
The Way of the Traitor
The Concubine's Tattoo
The Samurai's Wife
Black Lotus
The Pillow Book of Lady Wisteria
The Dragon King's Palace
The Perfumed Sleeve
The Assassin's Touch
The Red Chrysanthemum
The Snow Empress
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