J'avais dit du bien du précédent recueil de nouvelles de Greg Egan (Axiomatique). Et bien sans surprise, ce second regroupement de dix nouvelles possède toutes les qualités du premier. C'est écrit au "je", c'est demain et ça parle d'implant, d'identité, de math et de sciences plus dures que de l'adamantium. Même quand Egan me parle de structure mitochondriale ou de philosophie mathématique, je suis intellectuellement largué mais je peux quand même suivre son idée maîtresse. Ce n'est pourtant pas un vulgarisateur, il n'écrit pas de manière pédagogique. Mais il a le don pour se faire comprendre même si on n'a pas les doctorats nécessaires pour décortiquer les prémisses de sa SF.
Pourtant, j'ai été un peu moins emballé par ce second tome. Les nouvelles sont plus longues, il y a moins d'idées originales. C'est tout bêtement que l'effet de nouveauté n'est plus là. Ça reste de très haute volée, mais j'avais l'impression de lire une redite du premier. Mais le bonheur chimique, l'identité sexuelle, les mathématiques extraterrestres, la nature aléatoire des rêves... Egan est un virtuose quand il s'agit d'imaginer les possibles.
Ha pour les thématiques cela dépend des centres d'intérêt scientifiques du lecteur; dans ce Radieux j'en ai trouvé certaines extrêmement bonnes, plus que dans Axiomatique, à cause de cela !
RépondreSupprimerC'est sans doute pour ça que j'ai préféré Axiomatique : c'était plus abordable. Ou alors mon petit cerveau est saturé. Mais ça reste excellent, c'est juste moins décoiffant que lorsque j'ai ouvert la porte sur l'imaginaire d'Egan avec Axiomatique.
RépondreSupprimerOui, on pinaille sur du très bon.
RépondreSupprimerMais faire nos fines bouches sur de la qualité, quel plaisir n'est-il pas ?
C'est un luxe en effet de pinailler sur du Egan. Sauf sur Zendegi. Zendegi c'est le mal.
RépondreSupprimerPS : Et je suis en train de m'ennuyer en lisant Furor de Clavel.
Pour quelqu'un qui préfère les gros pavés aux courtes nouvelles, vous avez quelque chose de Egan à conseiller ?
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