Il y a des achats qu'on fait spontanément, sans rien savoir de ce qu'on achète, juste un ressenti, une impulsion qui nous dit que ça va nous plaire. C'est comme ça que j'ai acheté l'Atlas des Cités Perdues, sur la base d'une couverture, d'un feuilletage rapide et d'un thème porteur.
Le livre, très joli au demeurant et illustré par des cartes artistiques, présente des villes qui ont existé et disparu. Il y a (sauf quelques exceptions) une ville par page, succinctement décrite donc. Ce n'est pas, loin de là, un livre à vocation encyclopédique, mais plutôt un appel au voyage.
Les villes présentées ne sont pas toutes d'antiques cités de pierre aujourd'hui en ruines. Il y en a, bien sûr: Angkor ou Carthage pour les plus connues, Leptis Magna ou Fatehpur Sikri pour les plus obscures. Mais il y a aussi des villes champignon comme Calico ou Kolmannskuppe, des accidents industriels ou militaires comme Centralia, Kantubek ou Agdam. Il y a des villes fantômes, des villes englouties, des désastres écologiques, des villes oubliées de l'histoire.
Au premier abord, j'étais frustré par les descriptions trop lapidaires des villes, l'amateur d'histoire en moi en voulant plus. Mais finalement, au fil des pages, on se prend à cette mélancolie poétique sur les mille manières dont une ville meurt. On réfléchit nonchalamment sur l'impermanence et cette étrange caractéristique de notre psyché qui nous fait croire que ce que l'on bâtit est éternel. Pour les détails, il y a Wikipédia.
L'Atlas des Cités Perdues, c'est finalement un livre de poésie géographique, qui ne manquera pas de plaire aux amateurs des grands explorateurs, des Villes Invisibles de Calvino, des aventures d'Amelia Earhart ou de la magie des cartes incomplètes.
Le livre, très joli au demeurant et illustré par des cartes artistiques, présente des villes qui ont existé et disparu. Il y a (sauf quelques exceptions) une ville par page, succinctement décrite donc. Ce n'est pas, loin de là, un livre à vocation encyclopédique, mais plutôt un appel au voyage.
Les villes présentées ne sont pas toutes d'antiques cités de pierre aujourd'hui en ruines. Il y en a, bien sûr: Angkor ou Carthage pour les plus connues, Leptis Magna ou Fatehpur Sikri pour les plus obscures. Mais il y a aussi des villes champignon comme Calico ou Kolmannskuppe, des accidents industriels ou militaires comme Centralia, Kantubek ou Agdam. Il y a des villes fantômes, des villes englouties, des désastres écologiques, des villes oubliées de l'histoire.
Au premier abord, j'étais frustré par les descriptions trop lapidaires des villes, l'amateur d'histoire en moi en voulant plus. Mais finalement, au fil des pages, on se prend à cette mélancolie poétique sur les mille manières dont une ville meurt. On réfléchit nonchalamment sur l'impermanence et cette étrange caractéristique de notre psyché qui nous fait croire que ce que l'on bâtit est éternel. Pour les détails, il y a Wikipédia.
L'Atlas des Cités Perdues, c'est finalement un livre de poésie géographique, qui ne manquera pas de plaire aux amateurs des grands explorateurs, des Villes Invisibles de Calvino, des aventures d'Amelia Earhart ou de la magie des cartes incomplètes.
Commandé.
RépondreSupprimerHa ha ha! Evil moi!
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