Abondance de vin ne nuit pas.
Le 9ème art graphique séquentiel franchouillard paye sa tournée au Café du Commerce. Le taulier de Chez Francisque a le front nationial tout couperosé. Ses clients, qu'ils turbinent au Sidi Brahim ou au Ricard, ont des idées sur tout et surtout des idées. Entre deux demis, ils expriment une certaine idée de la France, faite de propos irresponsables et d'idéologie frontiste. Ce sont un peu des rêves de comptoir. La Gauche, les PD, les bougnoules, les flics... tout le monde en prend pour son grade quand il s'agit de refaire le monde à coup de blanc-cass'. On rit, jaune comme un Pastis, car ces scènes touchent la corde sensible, celle du racisme ordinaire.
Manu Larcenet et Yan Lindingre dépeignent les habitués de ce café à grands coups de hache vichyssoise mais le résultat est jouissif. Le livre est une charge anti-raciste, mais c'est aussi un portrait social qui exagère à peine. Les deux auteurs rajoutent l'humour que les piliers de comptoir n'ont pas toujours quand ils vomissent sur leur bouc-émissaire préféré.
Manu Larcenet et Yan Lindingre dépeignent les habitués de ce café à grands coups de hache vichyssoise mais le résultat est jouissif. Le livre est une charge anti-raciste, mais c'est aussi un portrait social qui exagère à peine. Les deux auteurs rajoutent l'humour que les piliers de comptoir n'ont pas toujours quand ils vomissent sur leur bouc-émissaire préféré.
Ca pourrait aussi faire une très bonne inspi INSMV, pour la mise en scène de personnages ordinaires ou les scènes "chez Régis", non ?
RépondreSupprimerEffectivement, c'est du pain béni pour Chez Régis. Et mon Grade 1 de Daniel va très probablement citer quelques phrases de cette BD lors de sa prochaine mission.
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