Après À Vau-l'eau, voici une nouvelle plus ambitieuse (elle frise les 100 000 caractères) qui sera publiée en trois parties dans les semaines à venir.
Pour ceux qui n'aiment pas l'idée du saucissonnage de la nouvelle en trois morceaux, elle sera également disponible en version intégrale le 15 mars. Comme d'habitude, la couverture est de Patrice Larcenet, qui bosse gratis.
Un pitch ? Les Enfants de Cayenne est basée sur une vieille chanson populaire que l'on attribue parfois à Aristide Bruant. Il est possible d'en écouter une version par le groupe Les amis d'ta femme sur Youtube. Disons pour faire simple que c'est l'histoire d'un marlou de Paname qui débarque au bagne autour de 1920. Je n'en dis volontairement pas plus.
C'est une chanson qui a toujours nourri ma fascination pour la gouaille, les complaintes de Fréhel et la vie de patachon des mauvais garçons. J'en ai tiré une longue nouvelle qui se voulait une sorte de répétition générale avant l'écriture d'un roman vaguement cousin des Enfants de Cayenne. Comme je n'arrive pas à la placer chez un éditeur, je trouve logique qu'elle fasse sa place ici.
Dès le 22 mars débutera la publication d'un roman inédit avec un chapitre tous les lundis. Je tais pour le moment le nom de l'auteur, mais ceux qui ont connu dans les années 90 un lieu magique nommé le Campigne des flots bleus retrouveront cette plume dans un registre tout à fait différent
La version de Parabellum est tout de même beaucoup mieux que celle des Amis d'ta femme.
RépondreSupprimerhttp://www.youtube.com/watch?v=5wiy2DGSe88&feature=related
Je trouve pour ma part que la guitare sèche rend mieux hommage au texte et à l'époque que la guitare électrique.
RépondreSupprimerPffiouh, c'est pas facile, mais qu'est ce que c'est beau ! J'aime beaucoup le style que tu emploies, tout d'argot et de langue parlée. Ça donne un rythme très vivant au récit.
RépondreSupprimerC'est pas tout ça, mais j'ai hâte de voir si/comment ils vont s'en sortir !
Merci beaucoup, Céline.
RépondreSupprimerJ'ai eu la chance de le lire en avant première et c'était bon, mais la relecture l'est encore plus.
RépondreSupprimerJe lis ça cette après-midi...
RépondreSupprimerBon, ça va te paraître con ce que je dis (mais j'assume). On dirait l'oeuvre d'un écrivain à part entière. En même temps, ce qui distingue un écrivain professionnel de monsieur tout le monde c'est que le premier est publié. Ca ne change pas ses qualités d'un coup de baguette magique.
RépondreSupprimerIci je n'ai trouvé aucune maladresse, aucune lourdeur. Le récit est bien construit. Et l'usage de l'argot juste une merveille. Je ne prétends pas être spécialiste de la langue verte mais cependant je la pratique depuis ma tendre enfance. J'apprécie donc en connaisseur. Je n'ai pas pu m'empêcher d'imaginer encore d'autres mots pour colorer le récit. Comme raisiné pour sang, limace pour chemise. Et tant d'autres pour notre actuel flic : roussin, pandore. J'attends la suite avec impatience.
Eh bien Mr Arutha, votre compliment est un baume.
RépondreSupprimerMerci beaucoup pour ces mots, ça fait toujours du bien de se faire dire par un autre que l'on n'est pas en train de pisser dans un violon.
J'attendrai d'avoir l'intégralité de disponible pour m'y mettre.
RépondreSupprimerben moi j'ai super bien aimé ! j'ai hâte de lire la suite :)
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